par BERTRAND GODILLOT
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4 février 2025
Si vous occupez une fonction commerciale auprès d’un ou de plusieurs grands comptes, vous avez déjà la réponse à la question : vous allez planter votre tente sur site ⛺️, traîner vos guêtres près des machines à café ☕️, manger à la cantine, serrer des mains dans les couloirs, bref, occuper le terrain entre deux rendez-vous chez vos clients. Vous allez bien finir par être connu.e et reconnu.e dans ce ou ces comptes, et sans aucun doute, le jour venu, on pensera à vous si un besoin émerge, auquel votre offre apporte une solution solide, parce que vous aurez tout fait pour. Vraiment ? Personne ne vous en voudra de procéder ainsi, on a toujours fait comme ça, et on ne remplacera jamais le contact humain. Si je partage totalement ce dernier point, je me pose depuis longtemps plusieurs questions, principalement issues de mon expérience personnelle des pratiques traditionnelles : Est-ce qu’on discute avec les bons interlocuteurs ? Est-ce qu’on rencontre tous ceux qu’on doit rencontrer ? Est-ce qu’on ne discute pas toujours avec les mêmes ? Est-ce que nos discussions apportent de la matière à leur réflexion ? Est-ce que le fruit de ces discussions fait progresser notre business ? 🤔 Et les réponses ne sont pas toujours aussi positives qu’on pourrait le penser, pour un investissement aussi gourmand en temps, en énergie et accessoirement en budget. Mais alors où faut-il planter la tente ? Là où sont présents les des deux tiers de l’équipe projet qui va prendre la décision de sélectionner votre solution plutôt qu’une autre, au-delà de 200K euros en B2B. Ils sont 11 en moyenne aujourd’hui, et ils passent chacun 27 minutes, en moyenne encore sur LinkedIn tous les jours s'ils sont Français. Je ne dis pas qu’il ne faut pas prendre le café, déjeuner et serrer des mains dans les couloirs. Je dis simplement qu’il est plus sûr de consacrer 20 à 25’ par jour à une présence active sur LinkedIn. Le retour sur investissement est beaucoup plus prédictible, car vous bénéficiez d’un temps de qualité pour vous faire connaître du plus grand nombre pour votre expertise. Nous pouvons discuter de comment y parvenir. Je suis le seul auteur de cet article, à l’exception des emojis qui peuvent s’y trouver, et qui ont été sélectionnés et ajoutés par mon assistant d’IA.