Faut-il arrêter de demander l'impossible aux commerciaux ?

Submergé par la technologie, le commercial devient un agent des ventes. Le turnover augmente. Les plus cyniques rêvent de les remplacer par des agents d’IA. Ils essaient et finissent par faire machine arrière.
Dans une discussion récente avec un Chief Revenue Officer (CRO) rencontré ici, nous évoquions les résultats mitigés de la taylorisation en B2B : la prospection d’une part, le closing d’autre part.
J’ose développer mon point de vue : il est temps de faire machine arrière sur cette organisation qui n’est ni performante, ni durable. On dépense beaucoup d’énergie, on génère des burnouts et le résultat est dérisoire.
Mon interlocuteur est d’accord sur le diagnostic. Il me confie qu’on demande aussi aux commerciaux de cumuler de plus en plus de responsabilités : acquisition, développement client, renouvellement, et même le rôle d’intermédiaire avec l’implémentation.
La culture du moment est entièrement basée sur une approche de volume, rendue possible par l’automatisation. Son élite est fière de transférer 1 à 2% de leads qualifiés, avec un standard de conversion en ‰ ! 📉
Le temps n’est-il pas venu de tester autre chose ? De réorganiser autour du commercial une équipe pluridisciplinaire, comme les athlètes de haut niveau l’ont fait ces dernières années dans le tennis ou le golf ? 🎾
En considérant les résultats et les coûts de l’approche la plus répandue, le temps est à l’initiative plutôt qu’à l’immobilisme.
Si vous souhaitez échanger sur ce sujet, vous pouvez me contacter en DM. 🤝




